Sur les fleuves Drac et Isère, Grenoble est une cité scientifique de haute technologie entourée de montagnes dans les Alpes du Nord françaises.
Au nord se trouve la puissante Bastille au début du massif de la Chartreuse, et menaçant la ville par l’ouest sont les rochers monumentaux du massif du Vercors.
Si vous avez envie de grand air, vous les avez à Grenoble, avec un catalogue de balades vous menant aux lacs, forêts et alpages de la région.
En hiver, les stations de ski sont à moins d’une heure.
De retour dans la ville, de nombreux musées gratuits vous invitent à découvrir la riche histoire de Grenoble, qui remonte à avant l’époque romaine.
Explorons les meilleures choses à faire à Grenoble :
Sommaire
1. Musée de Grenoble
Il ne fait aucun doute que ce bâtiment moderne et élégant est l’endroit où vous devez commencer votre voyage à Grenoble.
C’est l’un des premiers musées d’art de France, avec 57 salles et une collection de 1 500 pièces.
Il n’est pas exagéré que vous puissiez obtenir un bon résumé de l’histoire de la culture européenne, des années 1200 à nos jours, ici même dans ces galeries.
Il y a des peintures de maîtres français, espagnols, hollandais, flamands et italiens du 17ème siècle.
Mais le musée prend tout son sens dans les départements du XXe siècle, où sont exposés tous les principaux mouvements du fauvisme au pop art.
Chagall, Picasso, Magritte, Paul Klee, Georgs Grosz, Joan Miró ne sont que quelques-uns des noms que vous connaissez peut-être.
2. Téléphérique
Directement sur la rive gauche de l’Isère se trouve la station du téléphérique qui vous mènera à 263 mètres jusqu’à la Bastille, nom à la fois de la forteresse et de la colline rocheuse qui dominent la ville par le nord.
Le téléphérique fonctionne depuis 1935 et a subi une mise à jour de style dans les années 70 lorsque ses bulles de l’ère spatiale actuelle ont été introduites.
Chaque bulle peut accueillir six personnes, et si vous n’êtes pas un grand fan des espaces clos, ne vous inquiétez pas, car ils vous feront gravir la colline en un maximum de quatre minutes.
Il ne coûte que 8 € pour un aller-retour adulte et la vue en remontant de la rivière est sensationnelle.
3. Bastille
Le téléphérique est à sens unique, mais beaucoup de gens choisissent le chemin et l’escalier qui commencent à flanc de falaise dans le Jardin des Dauphins.
En montant, vous pourrez contourner les murs abandonnés et les escaliers appartenant à l’ancien fort.
Une fois que vous aurez atteint le sommet, vous serez dans un système de murs en flèche construit au 19ème siècle par le général Haxo sur le site de deux forteresses antérieures datant des années 1500.
Grenoble s’étale comme une carte ci-dessous, et c’est vraiment satisfaisant de suivre le large cours Jean Jaurès au fur et à mesure qu’il s’étend, sans se détourner dans le lointain.
La menace ne serait jamais venue de Grenoble, mais des montagnes de la Chartreuse au nord et c’est là que les canons du fort faisaient face.
4. Musée archéologique
Les meilleurs musées d’archéologie sont ceux qui vous placent au sommet d’une fouille, et celui de Grenoble en est un, avec des galeries donnant sur la structure d’une église gallo-romaine construite au 6ème siècle.
Ces vestiges sont en partie sous une église romane postérieure qui se trouve toujours sur le site (avec son sol enlevé), tandis que la partie extérieure de cette nouvelle église est protégée des éléments par un auvent en verre et en acier.
L’événement principal est le mausolée qui date de l’an 521, et ce qui est fascinant, c’est la façon dont les nombreux objets découverts lors des fouilles (pièces de monnaie, poterie, épitaphes en pierre, verrerie, objets du quotidien) ont été replacés là où ils ont été trouvés pour ajouter du contexte pour visiteurs.
5. Musée Dauphinois
Non loin du musée d’archéologie, sur la rive droite de l’Isère, se trouve une fabuleuse petite attraction révélant l’histoire et la culture du Dauphiné.
L’emplacement est également un délice, sur les pentes de la Bastille dans le couvent du XVIIe siècle de la Visitation de Sainte-Marie-d’en-Haut.
Le cloître, le jardin et les intérieurs baroques, illustrés par le joli plafond de la chapelle, captivent tous l’imagination.
Dans les espaces d’exposition, une salle sur l’histoire du ski dans les Alpes françaises, ainsi que des représentations d’habitations alpines du 18e siècle décorées avec des meubles de cette période.
Il y a aussi un grand espace pour les expositions temporaires, mis à jour régulièrement, donc vous pourriez avoir une autre belle surprise lors de votre visite.
6. Musée de l’Ancien Évêché
Dans l’ancien palais épiscopal de Grenoble, ce musée gratuit traite de l’histoire du département de l’Isère environnant.
Comme beaucoup d’autres attractions de Grenoble, le bâtiment est un ingrédient important, car le sous-sol contient les vestiges de l’enceinte gallo-romaine de la ville et ce qui reste d’un baptistère paléochrétien.
Les deux sont traversés par des passerelles surélevées, et il y a des dessins pour vous montrer à quoi ils auraient ressemblé à leur époque.
En haut de ces vestiges, chaque nouvel étage représente une étape dans l’histoire, donc au premier étage des galeries sur l’âge de pierre, à travers l’âge du bronze et dans l’époque gallo-romaine, le tout agrémenté d’artefacts.
Le deuxième étage traite alors du moyen âge, du début de l’ère moderne et des Lumières.
7. Musée de la Résistance et de la Déportation
Le massif du Vercors bordant Grenoble a été un foyer de résistance pendant la guerre.
Non loin de la ville, à Méaudre, était le lieu où les différents réseaux de résistance ont eu une réunion charnière en janvier 1944. À l’aide d’affiches de propagande, de tracts, de faux papiers d’identité et de cartes, ce musée excelle à rendre compte de manière détaillée des personnalités locales impliquées dans le sabotage. et les embuscades sous le gouvernement de Vichy.
Il y a aussi un aperçu de la vie dans cette région pendant l’occupation, y compris l’internement et la déportation des Juifs, d’autres minorités et des opposants politiques.
Le deuxième étage utilise le son et les décors pour simuler différents environnements, du café aux conversations chuchotées à l’appartement de Marie Reynouard où la résistance grenobloise a été fondée en 1941.
8. Sports d’hiver
En 1968, Grenoble a accueilli les Jeux olympiques d’hiver et se trouve à une distance confortable de nombreuses stations de ski.
Vous êtes suffisamment proche pour vous installer dans la ville et faire des excursions d’une journée sur les pistes.
L’un des meilleurs est 7 Laux, à 45 kilomètres au nord-est de la ville, avec 120 kilomètres de pistes.
La station vient d’être rénovée, donc si vous êtes un snowboardeur ou un skieur freestyle, vous voudrez vous montrer sur le snowpark HO5 mis à jour, qui dispose d’une piste de course sur glace boarder-cross.
À peu près à la même distance à l’ouest de Grenoble se trouve Autrans dans le massif du Vercors.
Autrans est synonyme de ski de fond, avec plus de 160 kilomètres de pistes pour une aventure de style nordique.
Et si vous avez toujours voulu essayer le traîneau à chiens, celui-ci est pour vous.
9. Lacs alpins
En été, les stations de ski peuvent vous aider à accéder aux merveilles naturelles qui sont d’autant plus belles lorsqu’elles sont exemptes de neige.
À près de 2 000 mètres, le lac glaciaire Achard gèle et a une couche de neige en hiver, mais en été, le magnifique cirque qui l’entoure se reflète dans ses eaux bordées d’arbres.
Vous pouvez y faire une randonnée sur le GR-549, et c’est une promenade assez simple mais pittoresque depuis Chamrousse.
Sur le même sentier, vous pouvez également marcher jusqu’aux Lacs Robert, dans un paysage escarpé et sans arbres de pics et de prairies en forme d’aiguilles.
Si cette promenade est trop exigeante, vous pouvez également laisser la remontée mécanique supporter la pression, vous déposant juste à côté de la rive sud-est.
10. Vercors Massif
Grenoble peut être votre QG pour des vacances de randonnée dont vous vous souviendrez affectueusement, partant chaque jour pour le Massif du Vercors qui semble un peu menaçant sur l’horizon à l’ouest de la ville.
Le terrain est une séquence de hauts plateaux interrompus par des barrières rocheuses épiques, et tout comme cela crée un pays de ski de fond de premier ordre en hiver, c’est un pays de rêve pour les randonneurs pendant les saisons plus chaudes.
Les sentiers serpentent à travers des paysages faciles recouverts de forêts de hêtres et de pins, tandis que les merveilles naturelles abondent, sous la forme de falaises de 300 mètres et de la grotte de Coufin près de Choranche.
Dans les prairies, vous rencontrerez des fermes laitières, fabriquant des fromages comme le Bleu du Vercors-Sassenage.
11. Muséum d’Histoire Naturelle de Grenoble
Les 1,5 million de spécimens et autres expositions de ce musée d’histoire naturelle pourraient garder un passionné absorbé pendant des heures.
Le musée couvre le riche patrimoine naturel des Alpes françaises, avec des départements de géologie, d’ethnologie, de botanique et de zoologie.
Vous savez que vous avez quelque chose de spécial dès que vous entrez dans le hall, qui a une géode d’améthyste géante, mesurant un mètre de haut et pesant une demi-tonne.
Le rez-de-chaussée a des aquariums, tandis qu’à l’étage, vous pouvez parcourir une galerie légèrement rétro de taxidermies, toutes installées dans des expositions qui ressemblent à leurs habitats naturels.
Il y a une curiosité déroutante dans le joli jardin botanique à l’extérieur: le petit ruisseau y est traversé par le premier pont en béton, datant de 1855.
12. Parc Paul Mistral
Après le renforcement de la forteresse de la Bastille par le général Haxo, cet espace au milieu de la ville fut transformé en terrain d’entraînement militaire, qu’il resta jusqu’aux années 1920.
Au début des années 1900, Paul Mistral (maire à l’époque) proposa un plan pour supprimer les remparts qui entouraient Grenoble et construire un parc qui montrerait la vision avant-gardiste de la ville dans le cadre de l’Exposition internationale de l’hydroélectricité et du tourisme en 1925. Certains Des bâtiments futuristes ont été construits ici pour la foire, dont il ne reste que la tour Perret, haute de 100 mètres.
C’était la première tour d’Europe en béton armé et bien qu’elle ait été abandonnée, on espère qu’elle sera rénovée et rouverte au public.
13. Funiculaire de Saint-Hilaire du Touvet
Jusqu’aux années 1920, il n’y avait pas de route desservant le village de Saint-Hilaire accessible en voiture: le village se trouve au sommet d’un merveilleux balcon naturel du côté sud-est du massif de la Chartreuse.
Mais en 1924, lors de l’ouverture de plusieurs sanatoriums traitant des tuberculeux à Saint-Hilaire, ce funiculaire panoramique fut construit, remontant la pente abrupte (83% de dénivelé par endroits) de la vallée du Grésivaudan.
C’est un voyage amusant mais un peu angoissant, d’une longueur de 1,5 kilomètre, et intéressant de voir ce que les gens pourraient accomplir dès les années 20.
Choisissez un jour clair si vous le pouvez, apportez un pique-nique, admirez les paysages magnifiques et regardez les casse-cou en deltaplane depuis le sommet de la falaise.
14. Musée Hydrelec
Dans la région de l’Oisans, à 50 kilomètres à l’est de Grenoble, vous pouvez en savoir plus sur l’histoire de l’hydroélectricité dans cette partie de la France.
C’est le seul musée du pays dédié à ce sujet et vous informe sur les ingénieurs, les scientifiques et les projets qui changent le monde qui ont rendu possible l’énergie hydroélectrique ici au tournant du 20e siècle.
Sur l’écran sont une conduite forcée, une vanne, des voltmètres, une turbine et un générateur, vous guidant à travers tout le matériel nécessaire dans une centrale hydroélectrique.
15. Gastronomie
Comme nous l’avons vu plus haut, le Bleu du Vercors-Sassenage est un fromage à pâte molle et douce fabriqué dans les hautes terres à l’ouest de Grenoble.
C’est un produit AOC et ne peut être fabriqué qu’avec du lait produit dans la région à partir de races de vaches locales comme Villard, Abondance ou Montbéliarde.
Les Ravioles du Royans évoquent une influence italienne historique à Grenoble, avec des ravioles de blé farcies de fromage et de persil haché.
Enfin, les noix abondent dans la cuisine locale, car la campagne autour de la ville produit 15 000 tonnes par an.
Ils vont dans tout, des salades au pain, en passant par le vin, le fromage et les desserts.